DANTON Gustave Aimé

DANTON Gustave Aimé (2) - Copie

Gustave est né le 25 janvier 1895 au Barteix sur la commune de Clugnat, fil de Jean et Anne Henri, il est maçon au moment de son conseil de révision.

Il fait partie de la classe 1915, bureau de recrutement Guéret, matricule 415.

La classe 1915 est appelée avec dix-huit mois d’avance au service, les premiers mois de combat très meurtriers font craindre à l’état de manquer d’hommes. Le 17 décembre 1914 Gustave est incorporé au 9e Régiment d’Infanterie territoriale comme soldat de 2ème classe pour sa formation. Il découvre le front et les tranchées à la fin de son instruction au moment de son passage au 7e Régiment d’Infanterie le 22 mai 1915. C’est à Roclincourt (Pas de Calais) qu’il est en première ligne pour la première fois. Début septembre Gustave est affecté au 20e Régiment d’Infanterie, il est alors dans le secteur d’Agny (Pas de Calais). Très vite il bascule au 3e Régiment de Zouaves, le 24 novembre 1915 il rejoint ses compagnons qui sont en Champagne au bois de la Raquette (Marne). C’est le premier hiver de Gustave au front. Le froid, la neige, le gel et la pluie qui rendent la vie encore plus difficile, transformant les tranchées en marécage.

1916 est l’année de la grande offensive allemande sur Verdun (Meuse), Gustave est en première ligne dès le début notamment à la Côte du Poivre, puis à partir d’avril à Avocourt et au Bois Carré. Alors que ses compagnons d’armes s’apprêtent début juillet 1916 à changer de secteur, Gustave lui change d’armes. Le 2 du mois il rejoint le 2e Régiment d’Artillerie de Campagne, il n’est plus dans la tranchée mais affecté à un canon, peut-être un des célèbres 75. Après un an comme canonnier, Gustave qui a un parcours définitivement très varié rejoint le 1er Régiment du Génie le 12 juillet 1917. Il est maintenant de retour dans les tranchées pour les consolider, les améliorer, entretenir les passages, organiser ces tranchées qui sont lieux de vie et de mort. Au mois de décembre il creuse des abris-cavernes dans le bois de l’Enclume, en janvier c’est une galerie-tunnel. En avril 1918 Gustave change une dernière fois de régiment, il rejoint le 21e Régiment du Génie. Alors qu’il fait des travaux sur les lignes avancées au Mont sans Nom (Marne) le 13 mai 1918 Gustave reçoit des gaz, il est évacué vers l’ambulance 16/4 du secteur Postal 38 à Vaudesincourt (Marne), malheureusement il ne peut être sauvé, il y meurt le jour même. Il avait 22 ans.

 

Après guerre son corps est rendu à la famille par le train funéraire au départ de Brienne le Chateau (Aube) le 18 avril 1922. Il repose dans le caveau familial au cimetière de Clugnat, la plaque souvenir est terriblement abîmée et presque illisible, il ne reste plus que le portrait de Gustave en tenue de zouave.

DANTON Gustave Aimé (1) - Copie

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